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Roi de France en Anjou

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L'art au XIIIe siècle en Anjou

En Anjou, le XIIe siècle à vu fleurir les arts avec une extrême vitalité. L'arrivée des Capétiens ne trouble pas ce dynamisme. Si les demeures tant rurales que citadines subsistent en nombre restreint (bien que de nos jours les découvertes se poursuivent), c'est dans l'architecture religieuse que peuvent s'épanouir les créations des artistes. Pourtant, seuls les ordres monastiques construisent de nouveaux lieux de culte, les églises paroissiales, déjà nombreuses, se contentant d'agrandissements.

calice

Cavalier - Relevés des peintures murales de la prieurale de la Haye-aux-Bonshommes à Avrillé
E. Jabol

Ce n'est qu'à partir de 1230 que l'art gothique angevin, poursuivant son évolution propre, propose une nouvelle forme de voûte, en berceau nervé. Plus qu'ailleurs en France, la sculpture figurative occupe les tailloirs des chapiteaux et les clefs de voûtes, mais délaisse généralement les portails. La peinture murale donne une tonalité plus claire aux édifices en préférant des scènes isolées aux grands cycles peints antérieurement. Quant aux maîtres verriers, ils circulent entre le Poitou, le Maine ou la Normandie, mais aussi le Berry.

Angers demeure un centre majeur des arts : après la construction magistrale du chœur et du transept de la cathédrale (1220-1239), du château (1230-1234) et de l'enceinte de la ville, le frère cadet de Saint Louis, Charles, comte d'Anjou fait élever une grande salle comtale près des halles (1253-1254). En ce milieu du XIIIe siècle, les décors héraldiques se multiplient, mais apparaît aussi l'exceptionnel cycle peint de la Vie de saint Maurille de la cathédrale qui tranche sur l'art local.

calice

Tête féminine en polychrome sculptée vers 1260
E. Vacquet

À partir des années 1250, les constructions deviennent très rares et se rapprochent plus des modénatures du gothique rayonnant d'Île de France (église des Rosiers, prieuré d'Avrillé à Beaufort-en-Vallée). Cependant les créations artistiques s'étiolent, comme si le départ de Charles Ier d'Anjou pour ses conquêtes napolitaines favorisait un certain assoupissement.