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Roi de France en Anjou

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Le XIIIe siècle réinventé

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Eglise de Saint-Gemmes d'Andigné par Alfred Tessier 1863-1865
E. Vacquet

Considéré comme un âge classique d'un monde médiéval chrétien, le XIIIe siècle séduit au XIXe siècle, notamment pour la qualité de ses arts. La hardiesse du gothique rayonnant est un écho à la gracilité de l'architecture métallique qui naît alors. La construction de nouvelles églises, tout spécialement en Anjou, adopte deux courants principaux : d'une part celui de l'art dit Plantagenêt, dont Charles Joly-Leterme ou Ernest Dainville sont de brillants zélateurs, et d'autre part, celui de la grande architecture rayonnante d'Île-de-France, défendue avec brio par Alfred Tessier. La querelle artistique qui n'eut pas lieu entre Plantagenêt et Capétien au XIIIe siècle, apparaît en réalité au XIXe siècle, dans une revendication identitaire.

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NOtre Dame de la Chapelle sous Doué à Doué-la-fontaine par Charles Joy-Leterme 1870-1872
A. Leicher

Quelques grands érudits angevins apportent leur contribution dans les arts décoratifs et tout spécialement Louis de Farcy qui suit la reconstitution du trésor de la cathédrale en commandant diverses œuvres, dont le coffret de la crosse de Mgr Freppel, et qui organise aussi le décor de la procession du Grand Sacre dans les rues d'Angers : plus qu'ailleurs en France, l'Anjou adopte les formes du temps de Saint Louis. Certaines églises commandent des œuvres dont les références à cette époque sont claires mais dont l'exécution s'adapte aux temps modernes.

En revanche, rares sont les sculptures qui adoptent les canons du XIIIe siècle. L'abbé Choyer offre à la cathédrale une statuette de Saint Aubin, qu'il fait au préalable restaurer en Belgique dans les ateliers de Jules Helbig et de Léopold Blanchaert (notamment la polychromie) : le donateur affirme qu'elle est médiévale… sans qu'il soit possible actuellement de confirmer ses dires.