Lexique
Un
ange thuriféraire
: ange portant des encensoirs.
Un
autel : table où l'on célèbre
la messe. Le maître-autel, placé
dans le chur liturgique, est l'autel principal
d'une église contenant plusieurs autels.
Un
bas-relief : ouvrage de sculpture en faible
saillie sur un fond uni.
Une
burette : flacon destiné à
contenir les saintes huiles, ou l'eau et le vin
de la messe.
Le
clergé séculier : l'ensemble
des clercs, serviteurs de l'Église, est
réparti en deux catégories : le
clergé séculier (ex : un prêtre)
et le clergé régulier. Le premier,
par opposition au second, ne vit pas en communauté
mais parmi les fidèles.
Le
Concile de Trente : un concile rassemble
les évêques de l'Église catholique
pour statuer sur des questions de dogme, de morale
ou de discipline.
Le 22 mai 1542, Paul III convoque le concile universel
dans la ville italienne de Trente qui ne se réunit
que le 13 décembre 1545. Il va durer 18
ans avec 12 années d'interruption. Il s'agit
de purifier l'Église tout en se démarquant
des réformateurs protestants. Le Concile
de Trente ouvre donc une période de retour
à l'ordre, désignée par le
terme de Réforme
catholique ou Contre-Réforme.
Une
crosse : bâton pastoral d'évêque
ou d'abbé dont l'extrémité
supérieure se recourbe en volute.
Un
devant-d'autel ou antependium
: parement couvrant la face de l'autel.
Un
entablement : saillie qui surmonte une
colonnade et comprend l'architrave, la frise et
la corniche.
L'Eucharistie
: sacrement essentiel du christianisme qui commémore
et perpétue le sacrifice du Christ. Les
espèces, le pain et le vin, contiennent
selon la doctrine catholique substantiellement
le corps, le sang, l'âme et la divinité
du Christ.
Le
Mal des Ardents : ou feu de saint Antoine.
Maladie présentant les caractères
de l'ergotisme, c'est-à-dire d'un empoisonnement
par l'ergot de seigle (états convulsifs,
gangrène, troubles psychiques).
Un
manipule : bande d'étoffe que porte
à l'avant-bras gauche le prêtre et
les clercs pour la célébration de
la messe.
Une
mitre : haute coiffure triangulaire de
cérémonie portée par les
prélats et notamment par les évêques.
La
production lavalloise : la richesse de
la Mayenne fondée sur l'industrie toilière
favorise l'essor des ateliers lavallois. Une première
grande vague de retables est créée
dans les années 1621-1640 et influence
la production jusqu'au XVIIIe siècle. Les
retables lavallois ont pour caractéristiques
leur aspect monumental et leur structure architecturale,
les matériaux utilisés (tuffeau,
marbre aux couleurs variées) et la profusion
d'ornements (statues, guirlandes, colonnes
).
Un
putto : mot italien désignant
de petits enfants nus et potelés, dépourvus
d'ailes ; les angelots et les amours sont eux
ailés.
Un
retable principal / un retable secondaire
: partie postérieure et décorée
d'un autel qui surmonte verticalement la table
(tabula de retro ou retro tabulam).
Le retable principal se trouve dans le chur
de l'église et orne le maître-autel.
Il se distingue des retables secondaires accompagnant
les autels secondaires.
Un
retablier : il s'agit d'un sculpteur ou
d'un architecte qui réalise des retables.
S'il est responsable de la fourniture des matériaux
(marbre et tuffeau), c'est en revanche le commanditaire
qui est souvent à l'origine du programme
iconographique. Le retablier s'associe les compétences
de sculpteurs et de peintres pour réaliser
le retable.
Un
tabernacle : petite armoire fermant à
clé qui occupe le milieu de l'autel et
contient le ciboire. Il est placé soit
directement sur l'autel ou bien sur des gradins.
Une
tiare : coiffure circulaire, entourée
de trois couronnes que portait le pape dans certaines
circonstances solennelles.
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