Collégiale Saint-Martin Anjou - Conseil général de Maine-et-Loire

d'Intimité, d'Éternité, la peinture monumentale en Anjou au temps du roi René

du 6 octobre 2007 au 6 janvier 2008 D'Intimité, d'Éternité : la peinture monumentale en Anjou

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  • Absidiole peinte
  • Décor soulignant l'architecture
  • Soleil
  • Couple de donateurs et Sainte Catherine
  • Sainte Catherine
Pontigné, église Saint-Denis

Pontigné, église Saint-Denis

Classée Monument Historique (1862)
Ouverte à la visite

Dès le XIIIe siècle, le transept et le chœur avaient été ornés de peintures monumentales et figurées, alors que l'espace de la nef, dévolu aux fidèles, était apparemment resté vierge. À la fin du Moyen Âge, les voûtes romanes de la nef s'enrichirent d'une légère polychromie, tandis que celle du chœur fut renouvelée dans un souci d'harmonisation.

Au XVe, ces scènes romanes furent repeintes, sans véritable modification. Cependant, un peintre introduisit de petites étoiles rouges derrière les évangélistes et plaça la boule du monde dans la main gauche du Christ, au lieu du livre et de la croix. La réalisation de deux nouvelles compositions entraina probablement ces travaux de réactualisation : en effet, un couple de donateurs et sainte Catherine ont été peints face à Lazare, tournés vers le centre de l'abside, adressant une prière à Marie. Une statue de la Vierge devait donc être placée devant le fond rouge sur un culot. Le côté ostentatoire de la représentation est renforcé par le choix de sainte Catherine, modèle de noblesse, aisément identifiable grâce à ses attributs : l'épée, la roue et la palme de martyre.

Le répertoire riche et varié qui souligne les grandes lignes architecturales des voûtes romanes se compose de fleurs avec ou sans tige et feuilles, bâtons écotés, motifs en dents de scie, étoiles. Les motifs réalisés au pochoir plaque, souvent en métal, utilisée pour reproduire une forme dont le contour y est découpé se détachent sur le fond blanc de l'imitation de pierre de taille à joints rouges. Les soleils peints autour des clés de voûtes comme les bâtons écotés ne sont pas sans rappeler des motifs très appréciés par le roi René. Le choix de ce décor ornemental est probablement dû à Jean de Daillon, secrétaire du roi René Fils de Louis II d'Anjou et de Yolande d'Aragon, il hérita du duché d'Angers en 1434. et seigneur de la paroisse de 1457 à 1482.

 

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