Accueil > Portrait de l'artiste > Des liens privilégiés avec l'Anjou
Voilà une vingtaine d’années que Parvine Curie entretient avec l’Anjou et le Grand-Ouest des rapports privilégiés.
Sa première exposition dans la région a eu lieu en 1994, à l’abbaye de Bouchemaine. Plus récemment, en 2009, une
place d’honneur lui a été faite dans le cadre du circuit Art et Chapelles, sur la commune de Gennes, à la chapelle
Saint-Eusèbe.
Mais globalement, c’est à l’association angevine PACA (Présence de l’Art Contemporain, Angers) chargée du
commissariat de l’exposition à la collégiale Saint-Martin, qu’elle doit d’avoir été accueillie au château de
Fougères (Ille-et-Vilaine), mais aussi au Musée de Chaumont (Haute-Marne) et surtout, au Monastère de Pedralbes,
à Barcelone, en 1999. Cet encouragement personnel a largement contribué au rayonnement de son œuvre et l’Anjou est
ainsi définitivement devenu une de ses terres d’élection. Dans cette continuité, l’accueil qui lui a été réservé
par le Département de Maine-et-Loire dans la collégiale Saint-Martin apparaît comme une sorte de couronnement
artistique.
Parvine Curie a ressenti très vite la collégiale Saint-Martin comme un « lieu immuable », où ses « sculptures
peuvent avoir un écho à cette architecture sacrée », notamment grâce à la spiritualité des lieux. Inspirée par
l’église, séduite par les voûtes gothiques sur croisée d’ogives, elle crée une nouvelle œuvre,
Grand Thangka IV,spécialement pour l’exposition à Angers. Venue à plusieurs reprises
dans le monument, avant et pendant l’exposition, Parvine Curie a célébré ici une nouvelle étape dans sa carrière
et dans sa relation avec l’Anjou.