Retour sur l'exposition de Parvine Cure par la collégiale Saint-Martin

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DES LIENS PRIVILEGIES AVEC L'ANJOU

Parvine Curie à la collégiale - (c) JP Campion
Rencontre entre la collégiale, son architecture, sa spiritualité et son histoire, et l’artiste, lors de sa première visite en 2011.
Grand Thangka IV verso (c) J. Laigre
Sur son verso, Grand Thangka IV présente un aspect plus graphique de ces personnages architecturés.

Voilà une vingtaine d’années que Parvine Curie entretient avec l’Anjou et le Grand-Ouest des rapports privilégiés. Sa première exposition dans la région a eu lieu en 1994, à l’abbaye de Bouchemaine. Plus récemment, en 2009, une place d’honneur lui a été faite dans le cadre du circuit Art et Chapelles, sur la commune de Gennes, à la chapelle Saint-Eusèbe.

Mais globalement, c’est à l’association angevine PACA (Présence de l’Art Contemporain, Angers) chargée du commissariat de l’exposition à la collégiale Saint-Martin, qu’elle doit d’avoir été accueillie au château de Fougères (Ille-et-Vilaine), mais aussi au Musée de Chaumont (Haute-Marne) et surtout, au Monastère de Pedralbes, à Barcelone, en 1999. Cet encouragement personnel a largement contribué au rayonnement de son œuvre et l’Anjou est ainsi définitivement devenu une de ses terres d’élection. Dans cette continuité, l’accueil qui lui a été réservé par le Département de Maine-et-Loire dans la collégiale Saint-Martin apparaît comme une sorte de couronnement artistique.

Parvine Curie a ressenti très vite la collégiale Saint-Martin comme un « lieu immuable », où ses « sculptures peuvent avoir un écho à cette architecture sacrée », notamment grâce à la spiritualité des lieux. Inspirée par l’église, séduite par les voûtes gothiques sur croisée d’ogives, elle crée une nouvelle œuvre, Grand Thangka IV,spécialement pour l’exposition à Angers. Venue à plusieurs reprises dans le monument, avant et pendant l’exposition, Parvine Curie a célébré ici une nouvelle étape dans sa carrière et dans sa relation avec l’Anjou.