Fragments d'oculus de la cathédrale d'Angers
Vers 1220-1230, IMH
Trésor de la cathédrale Saint-Maurice d'Angers
Fragment de rose polylobée de la cathédrale d'Angers, vers 1220-1230. Cl. E. Vacquet, Département de Maine-et-Loire
Au cours des restaurations du début du XXe siècle, le réseau des baies du chevet de la cathédrale d'Angers a été en partie remplacé. Certains éléments anciens ont été conservés et permettent de découvrir l'importance de la sculpture polychrome originelle, aujourd'hui visible seulement à contre-jour.
La représentation de visages d'évêques mitrés renforce l'iconographie ecclésiale déjà largement développée dans le chœur, que ce soit dans les vitraux, les modillons ou les peintures murales. Elle rappelle la fonction très particulière de cet édifice, église principale des prélats.
La figure d'un monstre renvoie quant à elle peut-être à l'iconographie liée aux vices que l'on peut voir dans les modillons de la première travée du chœur.
Rose polylobée actuellement en place dans la cathédrale d'Angers. Cl. E. Vacquet, Département de Maine-et-Loire
Baie du chœur de la cathédrale d'Angers. Cl. E. Vacquet, Département de Maine-et-Loire